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Quatre grandes étapes pour améliorer l’état de vos prairies

La restauration de prairie s'anticipe dès le début de la saison, pour adapter ses pratiques culturales et préparer et re ou sursemis.

En sortie d’hiver, il est encore temps de réaliser un diagnostic prairial pour mettre en place une stratégie d’amélioration de l’état et du rendement de vos parcelles. Sursemis, resemis, modification des pratiques… Les leviers sont nombreux, mais avant toute chose : place au diagnostic pour faire les bons choix et anticiper sa saison de fauche ou pâturage. (Article initialement paru le 20/03/24)

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Entre sécheresse l’été et excès d’eau l’hiver, les prairies permanentes sont mises à mal. Dans ce contexte, l’Institut de l’élevage propose un webinaire sur l’amélioration des prairies permanentes. Pour les experts, trois leviers sont à activer les uns après les autres pour améliorer l’état de ses parcelles : modifier ses pratiques, sursemer, et en cas de besoin resemer sa prairie. Mais aux mêmes causes les mêmes effets. Rien ne sert d’intervenir sur sa prairie avant d’avoir effectué un diagnostic pour identifier les éléments à l’origine de la dégradation.

Retrouvez les recommandations des experts de l’Institut de l’élevage et d’Arvalis pour améliorer l’état de vos prairies en quatre étapes :

1 — Diagnostiquer prairial : Ce qu’il faut regarder pour prendre le poul de sa parcelle

2 — Pratiques culturales : Quelques conseils pour donner un coup de fouet à sa prairie

3 — Sursemis : Quand sursemer, et avec quelles espèces ?

4 — Resemis : Adapter sa flore prairiale pour rebooster la parcelle

Planifier l’amélioration de sa prairie

Février — mars : « Nous sommes actuellement dans les derniers délais pour faire une analyse de sols afin de savoir où en sont vos prairies », rappelle Claire Douine, ingénieure d’études au Ciirpo. L’analyse est à compléter d’un diagnostic sur prairie, qui permettra d’anticiper sa saison de fauche et de pâturage. « Les aménagements de parcellaire sont à anticiper dès maintenant ». C’est également le moment de raisonner sa fertilisation.

Avril — mai : C’est le moment de modifier ses pratiques, selon la stratégie choisir. « On peut pratiquer le désherbage sélectif, changer de type de pâturage ». Un resemis de printemps peut aussi être envisagé si les conditions y sont propices.

Septembre — octobre : « Selon les besoins et les conditions pédoclimatiques, un resemis peut être envisagé ».

Novembre — janvier : C’est l’heure d’effectuer les apports de matière organique, ainsi que les analyses de sols. « L’hiver est le moment le plus propice aux analyses, mais tout dépend de votre stratégie. Si vous avez des analyses faites début novembre, privilégiez cette période pour en faire une nouvelle afin de pouvoir les comparer ».

Pour en savoir plus, retrouvez le webinaire de l’Institut de l’élevage :

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